HISTOIRE: ♦1- Une Enfance Bien Banale
Une naissance était un évènement à fêter, surtout lorsque celle-ci était voulue. Un nouvel être allait arriver sur terre, une petite fille exactement mais elle n’était pas encore là. Une cérémonie était en court pour cette nouvelle petite vie, toute sa famille était là, ces parents, ces grands parents, leurs frères et sœur et sa grande sœur… Ces parents se nommaient Manuela et Paul. L’accouchement n’était prévu que pour un le mois suivant. Tout le monde s’amusait à cette fête, la maman dansait et rigolait quand soudain elle se stoppa en se tenant le ventre. Les contractions arrivaient et accéléraient de plus en plus, elle ne s’inquiétait pas, c’était son deuxième enfant elle savait déjà quoi faire. Le père l’emmena en voiture jusqu'à l’hôpital où elle fut prise en charge par des infirmières.
Les heures défilèrent rapidement, le père n’avait aucunes nouvelles de ce qui se passait et il commençait a s’inquiéter étant donner que cela durait plus longtemps que la naissance de sa première fille, Samantha. Elle était là également et s’inquiétait pour sa mère et pour sa future petite sœur. Vingt-et-une heure plus tard une infirmière vint chercher le père et Samantha, elle les emmenèrent dans la chambre où était la mère et un petit bébé recroqueviller sur elle-même dans ces bras. Ce petit Bou de chou dormait en se collant bien contre sa mère, elle semblait si paisible et douce. Samantha s’avançait et sourit en les regardant, déposa un doux baiser sur le front de sa mère et sourit en disant.
« Félicitation maman, c’est une très belle petite fille. »Ensuite c’était au tour de Paul de s’avancer voir sa fille, il y alla et prit la petite dans ces bras , il avait un regard doux et ne voulait pas la lâcher des yeux. Paul et Manuela se regardèrent au même moment et dirent en même temps.
« Ilaria. »Ils rirent en se regardant, ils avaient eu la même idée pour le prénom de la jeune fille. Ilaria… Samantha sourit et sortit pour les laisser seuls. Ilaria se réveillait deux heures après et mit sa petite main sur la bouche de son père pour essayer de savoir qui c’était étant donner qu’elle ne voyait pas encore. Elle riait et se blottit contre l’homme qui semblait être son père. Manuela s’était endormie, elle était si fatigué qu’elle ne se réveillait pas avant le lendemain, une infirmière vint les voir et leur dit qu’ils pourraient partir deux jours après. Et en effet les jours passaient vite, Manuela s’occupait avec sa fille, Paul préparait tout chez eux et Samantha restait avec sa mère.
Deux mois plus tard, Ilaria était heureuse avec ses parents et sa sœur, elle s’amusait avec eux, rigolait et faisait plein de bêtises. Elle était contente d’avoir enfin ouvert les yeux et pu voir leurs visages qu’elle trouvait très beau. Doucement, au fils des mois et des années elle apprit a parler, a marcher, a courir… Lorsqu’elle eut trois ans, elle fut envoyer en maternelle et se faisait plein d’amis. C’était normal, elle était douce, gentille, drôle et attentionnée avec tout le monde même si elle était jeune. Ilaria adorait l’école et apprendre de nouvelle choses, d’ailleurs dès qu’elle sut lire elle commençait déjà a lire des tas et des tas de livres.
Que raconter d’autres, elle grandissait et s’épanouissait dans la joie et la bonne humeur. Beaucoup de jeunes filles l’enviait d’être si connue et aimé en CP, puis en CE1 c’était pareil, jusqu’en 6ème où là toute les filles ne l’enviait pas, non, elles voulaient toutes être ses amis. Elle était toujours l’une des meilleures de la classe et avait un minimum de 17 de moyennes, elle en était très fière. Ces parents aussi étaient fière, et sa grande sœur également vu que c’était elle qui l’aidait pour ces cours, ces devoirs, ces histoires… Samantha était le model de Ilaria, elle rêvait d’être comme elle quand elle serait grande. Sa beauté égalait vraiment son intelligence, ses yeux gris bleu toujours doux, ses cheveux châtains tombant dans son dos, ses formes très généreuses. Elle avait vraiment tout pour plaire.
♦2- L’amour, une souffrance insurmontable… Un évènement monstrueux…
Les anniversaires se fêtent également, tout comme les naissances, en ce jours de quatre mars, Ilaria avait maintenant quinze ans, une grande fête avait été organisé. Durant la journée, la fête prévue était une boom organisé composé de tous ces amis et il y en avait beaucoup. Une cinquantaine de personnes étaient là à danser, rire, souhaite un bon anniversaire à Ilaria. Elle se retrouvait avec des tas de cadeaux, mais elle s’en fichait de sa, tant que ces amis étaient là c’était le principal. Enfin ces mis et une personne en particulier… Un homme, du nom d’Edwin, il était né deux mois avant Ilaria.
Ils ont toujours été dans la même classe, la jeune fille avait découvert des sentiments forts pour lui mais elle n’osait pas lui dire. Malgré son assurance, elle était également timide. En réalité Ilaria avait peur de se prendre un râteau, de se faire rejeter… A la fin de la fête, tous le monde partait et Edwin lui avait demandé de le raccompagner chez lui, elle ne pu refuser et le suivait mais gardait une distance quand même raisonnable. Ni trop loin, ni trop près. Ilaria avait la tête baissé en le suivant, perdue dans ses pensées et dans ses sentiments. D’un coup, elle fut sorti de ses pensées lorsqu’Edwin la prit dans ses bras et l’embrassa longtemps.
Plusieurs questions surgirent dans la tête de la jeune fille, pourquoi faisait-il sa, avait-il pitié d’elle… Il arrêtait plusieurs minutes après et la regardait tendrement dans les yeux, il murmurait d’une voix douce et attendrissante.
« Ilaria, je t’aime depuis qu’on est en école primaire, veux tu sortir avec moi ? »Elle avait du mal a y croire, il l’aimait ? Elle ne le lâchait pas du regard mais aucun sons ne sortit de sa bouche lorsqu’elle l’ouvrit. Elle était amoureuse de lui depuis tant de temps que ce fut un choc d’apprendre qu’il l’aimait aussi. Ilaria restait dans ses bras, elle s’y sentait si bien, son corps chaud la réchauffait... Finalement un son sorti, juste un mot qui la rendait très heureuse.
« Oui… »Il souriait et la serrait fort contre lui, elle était si heureuse, son regard était plus pétillant que jamais. « Enfin » pensait-elle, enfin elle pouvait lui montrer ses sentiments sans avoir peur qu’il la rejette. Durant deux ans ils passèrent tout leurs temps ensemble, a se câliner, s’embrasser, se balader, rester allonger et discuter. Les rumeurs de son lycée disait que c’était le plus beau couple et le plus mignon, Ilaria était totalement d’accord avec eux.
Cela se voyait elle s’était épanouie, elle était encore plus ouverte qu’elle ne l’était auparavant et avait toujours autant d’amis. Un jour qu’elle se promenait seule près des magasins, elle le vit avec ces copains en train de discuter. Elle s’avança toute souriante puis se stoppa nette en entendant qu’il parlait d’elle, elle se cachait derrière un petit muret et écoutait attentivement ces paroles.
« […] Comment je peux faire les mecs ? Je ne veux pas la faire souffrir, je sais même pas pourquoi je lui ai dis sa. Elle compte pour moi oui, mais seulement en sœur, je ne suis pas amoureux d’elle moi, comment j’peux faire aidez moi… Je l’ai jamais aimé, j’aurais jamais du lui dire sa sérieusement […] »
« Regarde derrière toi mec. » répondit un ami en regardant dans la direction d’Ilaria.
La jeune fille de dix-sept ans fut figer sur place en entendant ce qu’Edwin disait a son sujet, puis d’un coup elle se mit a courir vite jusqu'à chez elle, ouvrit vite la porte et fonçait dans son lit. S’effondrait sur celui-ci et se mit sous la couette en pleurant toutes les larmes de son corps.
« Il ma menti… Pendant tout ce temps il se moquait de moi…. Comment avait-il pu oser faire sa… »Pendant des jours et des jours Ilaria restait dans sa chambre et refusait de manger, ces parents et sa sœur étaient très inquiet et décidèrent de partir en vacances. Ils préparèrent leurs affaires et partir en voiture, la jeune fille les suivaient sans motivation. Son regard était triste et encore plein de larmes en regardant le ciel.
Manuela, Paul et Samantha parlaient d’où est ce qu’ils iraient en vacance, le lieu était une petite ville tranquille en campagne. Ilaria n’écoutait même pas, puis d’un coup la voiture fit de rapides zigzag, Ilaria avait peur et regardait en face. Paul qui conduisait avait du tourner pour ne pas écraser un cerf, la voiture ne supportait pas et ne voulait plus obéir, elle se cognai violement contre des arbres après avoir dévaler une pente en tournant. Ilaria et toute sa famille avait perdu connaissance…
♦3- Que m’arrive-t-il… Je dois partir d’ici ! Vite !
Je finis par me réveiller en sursaut, où est ce qui j’étais ? Qui suis-je ? Pourquoi suis là ? Je respirais rapidement et j’avais peur, je ne connaissais pas ici, en réalité je ne connaissais rien… Pourquoi ? Que s’était-il passer ? J’avais peur, j’étais recroqueviller contre le dossier du lit, j’avais quelque chose au poigner qui m’attachait au lit, pourquoi ? J’essayais de le retirer en bougeant mon bras vite mais il ne voulait pas se détacher. Un homme entra dans ma chambre et s’approchait de moi, je tremblais, que me voulait-il… Pourquoi avait-il cette blouse blanche ? Il avait l’air bizarre…
L’homme s’approchait de moi et me détachait, je fonçais dans un coin dans la pièce assise au sol le regard fuyant. Il s’approchait encore de moi et s’accroupit sur le sol en face de moi. Je ne le lâchais pas du regard. Il avait un regard qui pouvait inciter a avoir confiance mais je ne donnais pas ma confiance a n’importe qui moi ! Il ouvrit la bouche et dit doucement :
« Calme toi, je ne te veux aucun mal, Silver.»
« Silver ? Questo è il mio nome? (c’est mon nom ?) répondis-je directement.
Il hochait la tête doucement pour me dire que oui, Silver… Alors je m’appelais Silver. Ça m’allait bien, enfin je pense. Je ne me souvenais de rien alors comment savoir si c’était vrai. Je décidais de le croire, je me relevais doucement. Il me faisait signe de le suivre et c’est ce que je fis mais en restant toujours sur mes gardes. Il m’emmenait dans un endroit très bizarre, déjà c’était une espèce de grande bulle… Il y avait des tas de chambre, des gens avec des espèces de piqures mais continues…Il m’emmenait dans une assez grande chambre ou se trouvait deux lits, l’un était pour moi apparemment…
J’allais m’allonger et des infirmières étaient venues pour me mettre une robe, qui était particulièrement moche. Une femme bizarre vint me voir, je n’aimais pas son regard… Elle semblait vouloir me manipuler mais je détestais sa ! Enfin, je crois… Je ne sais plus ce que j’aime ou non. Elle s’asseyait a coter de moi et me regardait.
« Allez tend ton bras, je vais te faire une piqure de vaccins contre l’épidémie qui éclate. »
« Quale epidemia?» (quelle épidémie) Répondis-je.
« Une épidémie qui te tuerait rapidement, allez donne ton bras il n’y a aucun danger. » Je ne sais pas pourquoi mais je lui ai donné mon bras, et elle me fit une piqure particulièrement douloureuse. Les jours passèrent et ils m’apprirent a nouveau a lire, la conjuguaison, grammaire et tout ce qui pouvait être utile dans la vie actuelle. Je parlais encore de temps en temps avec ma langue maternelle mais beaucoup moins souvent. Avant je parlais que d’une seule langue, c’était la seule que je parlais mais je comprenais les autres. Etrange.
Plus le temps passaient, plus je découvrais que ma peau était froide et que tout ce que je touchais le devenais… Comment était-ce possible ? En marchant dans les couloirs je vis des plaques de glace derrière moi, oh mon dieu que m’arrivait-il !
Je courus voir la femme qui m’avait fait ce « vaccin » et elle m’inspectait pendant longtemps puis a la fin me dit de retourner dans ma chambre. J’y retournais mais avant je voulais savoir ce qui se passait, alors je la suivais et me cachais pour l’écouter parler avec d’autres medecins.
« Ce remède n’a pas marcher non plus, on a maintenant une fille des glaces, super hein ? Pfff qu’est ce qu’on va en faire du cobaye 368. Bon qu’est ce qu’on fait maintenant[…] J’en avais assez entendu, je retournais dans ma chambre et réfléchis, alors nous étions que des cobayes, ils se servaient de nous pour faire des expériences horribles ! Je devais m’en aller, et vite ! Réfléchissons… Durant des mois et des mois j’élaborais un plan qui était parfait dans tous les domaines !! Le quatre mars je mis mon plan a exécution, pourquoi cette date ? Je n’en savais rien.
L’année suivante, j’avais dix-huit ans et j’avais enfin réussis a sortir de là ! Je vivais dans un petit studio toute seule, je travaillais dans une boite de nuit en tant que serveuse et j’étais toujours seule mais je préférais, je ne sais pas si un jour j’arriverais a donner ma confiance a quelqu’un…